Une question que je me pose souvent, que j'essaye depuis un certain temps de résoudre complètement et sur laquelle j'ai discuté lors d'une petite réunion avec Christine Frey (adjointe au Maire du 3e), et un peu plus tard avec Julien Terpent (élu d'arrondissement).
Explication. Il y a les conseils de quartier, et autour les commissions inter-quartiers composées de représentants de chaque quartier (circulation, communication, propreté, etc ... un nombre assez important). La Mairie est censée passer les informations à la commission correspondante, et les (ou le) représentants doivent les transmettre à leur conseil de quartier pour qu'il en débatte. Ce système suppose que chaque conseil de quartier dispose d'une personne pour chaque commission, qui soit fiable, qui aille à toutes les réunions de sa commission et qui, en plus, soit là pour rapporter de ce qui s'est passé au conseil de quartier.
J'ai essayé de faire comprendre à Mme Frey, un peu vainement, que ce système était un peu idéaliste, et qu'il repose sur la fiabilité de beaucoup trop de personnes à la fois. Il suffit de voir, par exemple, la "commission inter-quartiers" sur la propreté qui contient 3 personnes, alors qu'il y a 4 conseils de quartier ... Cet exemple montre bien qu'un conseil de quartier peut ne pas avoir accès aux informations d'une commission et louper une information importante. L'autre exemple concerne les caméras de protection. Déjà, la Mairie classe ce sujet dans la circulation (libre à elle ... mais personnellement je les verrai plutôt près des écoles pour protéger les enfants plutôt que pour sanctionner une voiture dans un couloir de bus). Par ailleurs, si je n'étais pas allé à cette commission, à laquelle je ne participe normalement pas, je n'aurais jamais entendu parler du plan d'installation de ces caméras, et je n'aurais pas pu mettre ce projet à l'ordre du jour du prochain conseil de quartier.
Donc ce que j'ai proposé à Mme Frey c'est d'informer directement les conseils de quartier plutôt que de nous faire faire la pêche à l'information, ce qui constitue une perte d'énergie considérable. Surtout, cela permettrait aux conseils de quartier de s'emparer de plus de sujet (donc d'attirer plus de monde) et de parler d'autres choses que de bancs, de tables d'échecs ou encore de toboggans dans des maternelles ... des sujets certes nécessaires, mais qui au final n'intéressent pas grand monde ! (sur ce point au moins on était d'accord)
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur la perte d'énergie considérable induite par la pêche à l'information à laquelle nous sommes contraints. Et ce d'autant plus que la démocratie participative est arrivée maintenant à "l'âge de raison" (sept ans) : nous avons donc les moyens de profiter de ces années d'expérience pour éviter les excès et les défauts de la précédente mandature.
Rédigé par : Alexandre Bayard | 24 avril 2009 à 11:47