Hier a eu lieu une réunion organisé conjointement pas la Mairie et la Préfecture pour parler du plan de vidéo-protection. Il est dommage que ce sujet soit aussi polémique. En effet, beaucoup de personnes opposent la présence humaine à la caméra, alors que les deux ne se substituent pas l'un l'autre, mais se complètent ! Je suis intervenu dans la réunion en ce sens, la caméra est un nouvel outil au service de la police, et donc pour notre sécurité. Elle permet, par exemple, de constater immédiatement un délit et d'envoyer le nombre de patrouilles nécessaires (et pas plus !), et donc un meilleur déploiement des forces de police sur le terrain. Pourquoi la police se priverait-elle des nouveaux outils que permet la technologie ?
Beaucoup s'inquiète du risque de "fichage généralisé". Certes, il y a toujours des dérives possibles mais il ne faut pas oublier qu'il existe ÉNORMÉMENT de lois encadrant l'utilisation des images de ces caméras, et que la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) veille au grain. De plus, les images ne sont conservées qu'au plus 30 jours, et ne sont consultables que sur demande judiciaire. Je trouve que lorsque l'on parle sécurité, il faut rester un peu pragmatique et surtout éviter tout angélisme. N'oublions pas que le premier droit du citoyen est la sécurité, et qu'il est terrible pour une personne de rentrer la nuit chez lui dans les rues de Paris avec la peur au ventre. Il s'agit simplement d'un nouveau moyen, mis à la disposition de la police comme par exemple la poudre noir qui révèle les empreintes digitales, pour notre sécurité; et vu la quantité très raisonnable de caméras installées, on peut, je pense, s'épargner quelques propos idéologiques.
Je suis également intervenu pour demander au Maire pourquoi il n'a pas saisi les conseils de quartier (comme il en a le droit d'après la charte de ces conseils), qui me semblent être l'echelle adéquate pour parler de ces caméras. Réponse : "je les ai informés". Pour avoir parlé avec des membres des équipes d'animation de tous les conseils de quartier, aucun n'était au courant ...
Il n'y a que le conseil de quartier auquel je participe, Sainte-Avoie, qui en a parlé, et encore ... j'avais beaucoup insisté !
La démocratie participative a encore quelques progrès à faire ...